Pas de printemps pour les Roms ! -vague de froid et expulsion des campements-

Publié le par DAN

  Lyon Royal Rom

Vite rangés à la Prefecture du Rhone les lumignons de la fête mariale, l'esprit saint - place aux salauds . Il aurait été dommage de priver hommes, femmes et enfants des rigueurs de l'hiver annoncés; il n'y a pas de représentants du peuple Rom au Parlement européen, ni ailleurs dans la quiétude des administrations, des bureaux où sont signés les avis d'expulsion, pas même le moindre représentant d'un "conseil juif" pour les Roms - ici on tue (on en prend le risque) par indifférence !
Alors jusqu'à 'nouvel ordre" le drapeau Rom flottera symboliquement sur mon blog -et je vous invite à faire de même, et plus ..
Pour qu'un jour nous soyons fiers d'être Français et de la Confédération européenne.
 

  J. Gérault Prefet du Rhone
Jacques Gérault -Prefet du Rhone-

“Mon rôle est de mettre en œuvre et d'appliquer des décisions de justice, quant au volet plus humain de l'affaire, les services sociaux des mairies s'en occupent”, a déclaré le préfet Jacques Gérault en marge d’une conférence de presse. Prévenu seulement hier soir tard par les services du préfet, la Ville de Lyon n’a mis en place, pour l’instant, aucun dispositif particulier."
Lyon Capitale.fr 11/12/09 

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx 

Vendredi, 11 Décembre 2009 22:41

Vendredi  à l’aube, les forces de police en nombre ont investi le squat de l’avenue Viviani à Vénissieux, où une centaine de personnes ont été évacuées, et le bidonville de Surville–Lyon 7ème qui comprenait aussi une centaine de personnes.

Certains  enfants étaient déjà partis à l’école....

Pour la moitié de ces familles roms, une solution d’hébergement pour trois nuits a été proposée.

"Pour elles, c’est la rue dans trois jours. Pour les autres, c’est la rue tout de suite" souligne le Collectif Roms.

"Les prévisions météorologiques annoncent une vague de froid pour les jours à venir.  Le préfet du Rhône décide, une nouvelle fois, d’expulser sans proposition de relogement pérenne

Pour l'association, "il est urgent  d’élaborer, au niveau du département du Rhône, une politique d’accueil global  pour ces populations roms discriminées, comme c’est le cas  dans un certain nombre de départements français". LyonPremiere.info

PUBLIE :

15 Août, ouverture de la chasse aux Roms dans l'agglomération lyonnaise (maj).


Chez d'autres :

Pauvreté, racisme et exclusion : le difficile quotidien des Roms slovaques.

"Il s’appelle Onofrei Miclescu et vit depuis quinze ans en France, dans l’agglomération lyonnaise. Comme tous les autres Roms de l’Est, il connaît les bidonvilles et les squats. Mais lui a eu plus de chance. Après l’expulsion en août 2007 du squat de La Soie où il vivait parmi 500 autres personnes, il a été relogé par la mairie de Villeurbanne.

Désormais, il vit dans une petite maison avec trois de ses enfants, à quelques encablures du terrain. Pour autant, il n’a pas oublié les autres qui continuent à errer. En mai 2007, il a créé son association, Caravana Romilor qui vise à “défendre les Roms pour l’accès à leurs droits à l’emploi, à la scolarisation, à la formation, au logement ou à la santé” mais également à “changer l’image des Roms en France et dans l’agglomération”. Pour l’instant, son association recrute essentiellement parmi les Roms de Craiova, ville du sud de la Roumanie dont lui-même est originaire. Actuellement, ses “associés” squattent dans l’ancienne usine de Saint Jean Industries, avenue Viviani à Vénissieux.

C’est en matière de logement que les Roms de Caravana Romilor ont le plus avancé. Ils demandent une “platz” (un terrain) pour y installer des mobil homes. “Il faudrait que les habitants touchent les prestations familiales de la CAF et un petit revenu pendant quelques mois pour apprendre le Français et se former. Ce n’est pas impossible. Nantes et Paris l’ont fait”, précise Onofrei Miclescu. Deuxième revendication majeure : le droit au travail encore fortement limité jusqu’en 2012. “J’ai travaillé en Roumanie comme conducteur professionnel. Mais ici, avec la taxe que les entreprises doivent payer, il m’est difficile de trouver un emploi”. Le président de l’association fait “une promesse au préfet” : si nous obtenons les mêmes droits que les Italiens ou les Espagnols, les Roms n’exerceront plus les activités illicites qui leur sont nécessaires aujourd’hui pour vivre. Aujourd’hui, on a rien, c’est normal qu’on fasse la manche !”."
LyonCapitale.fr le 7/12/09

En poursuivant ma recherche sur le web j'ai découvert cet article de "Lyon Capitale", un appel d'un représentant associatif de la communauté Rom publié le 7 décembre pour donner des moyens à l'intégration de ces populations européennes.
Nous pouvons aujourd'hui mesurer l'intérêt qu'il aura rencontré chez nos "responsables".

 

Publié dans POPULATION

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article