Non à la ratification du TSCG, Non au Pacte budgétaire, Non au totalitarisme libéral !

Publié le par DAN

 
Le temps de la désobeissance civile.
 

La décision du Conseil constitutionnel d'autoriser la ratification du TSCG (pacte budgétaire) sans modification de la Constitution va permettre à F. Hollande et JM Ayrault de le présenter au vote du Parlement dès la rentrée parlementaire, dans l'urgence.

La question n'est donc plus de l'organisation d'un Référendum pour connaître l'opinion du "peuple souverain", mais comme en 2007 de la poursuite d'un coup d'état mené contre les intérêts de la Nation et qui va accroître les difficultés des classes populaires.

A l'exemple des syndicalistes du SAT d'Andalousie (distribution alimentaire, occupation des terres par les chômeurs, ..) nous devons préparer nos associations et syndicats à l'action directe, préparer la grève générale et les expropriations nécessaires (Banques, grandes entreprises, logements inoccupés, ..).

Mais plus encore nous devons participer à la construction d'une Alternative politique qui soit en rupture avec le libéralisme, l'euro et l'Union européenne.

Et sinon nous devons nous préparer à pleurer, nous lamenter ..

Je reprend ici le texte de la pétition et de l'initiative de citoyens diffusé par la Fédération Nors-Pas de Calais du M'Pep, un premier pas.

 

Comité du bassin Creillois pour l’unité pour la Non ratification du TSCG (traité sur la stabilité, la coopération, la gouvernance) soutenu par le Collectif communiste Polex

Le comité pour l’unité pour la non ratification du TSCG, ce sont des militants ouvriers, des élus de toutes tendances, réunis le 27 Juin à Thiverny. Ils ont décidé de se rassembler pour combattre ensemble pour empêcher la ratification du TSCG … Ces militants ont décidé de se réunir sur la base de l’appel local ci-dessous pour la non ratification du TSCG :

Alerte ! 3 juillet : J-M Ayrault a indiqué qu’il soumettrait à l’Assemblée nationale le « pacte budgétaire ». Il a confirmé la déclaration du président de la République qui a annoncé le 29 juin, que le TSCG serait soumis à ratification en France. Le Monde du 5 juillet, publie des informations selon lesquelles F. Hollande et le gouvernement veulent aller vite et soumettre l’ensemble des mesures du sommet européen incluant donc le TSCG au vote de l’Assemblée avant la fin de la session parlementaire. Il y urgence : toutes les forces se réclamant des intérêts des travailleurs et de la démocratie doivent s’unir, au-delà des points de vue différents, pour barrer la route à ce traité.

Nous sommes syndicalistes, militants ouvriers, élus, issus de diverses tendances du monde du travail, du mouvement ouvrier. Tous les jours, dans nos secteurs professionnels, dans nos localités, nous sommes confrontés aux conséquences de l’application des plans de rigueur imposés par l'Union Européenne pour réduire les déficits publics, rembourser la dette… Cette politique de rigueur, d’austérité, de destruction des conquêtes sociales, les travailleurs n’en peuvent plus : ils veulent stopper cette logique destructrice.
Mais, pour l’Union Européenne, pour la Troïka (BCE, FMI , Commission européenne) il faut aller beaucoup plus loin, aller jusqu’au bout de la baisse du coût du travail, de la liquidation des conquêtes sociales, du démantèlement des services publics et de l’école. Ces exigences se concentrent dans le nouveau traité européen ou TSCG signé le 2 mars dernier par 25 chefs d’État. Ce traité fixe entre autres orientations l’inscription dans la constitution de la réduction des déficits publics, la réduction de 5% chaque année de la dette publique, ce qui représente 80 milliards d’économies à réaliser en France dès 2013, c’est à dire 1,5 fois le budget de l’Éducation Nationale. Ce traité, signé par 25 chefs d’état, ne peut plus être modifié.
Deux logiques s’affrontent : d’un côté, la volonté de l’immense majorité : « il faut que cela s’arrête, il faut stopper cette logique destructrice » ; de l’autre, l’exigence de l’Union Européenne d’aller jusqu’au bout. Ces deux logiques sont incompatibles.
Les travailleurs veulent vivre, ils ne veulent pas subir le même sort que les travailleurs grecs ou espagnols : le nouveau traité européen ne doit pas être ratifié !
L’unité doit se réaliser pour la non ratification du TSCG.
C’est pourquoi, nous avons décidé de nous unir sans attendre, au-delà de nos parcours et de nos appartenances diverses, pour combattre ensemble pour la non ratification du nouveau traité européen, TSCG, et dans cet objectif, nous appelons militants, travailleurs de toutes tendances à s’engager avec nous dans cette campagne, dans la préparation d’une manifestation nationale à Paris pour dire ensemble :
« Non à la règle d’or ! Non à la ratification du nouveau traité européen ! ».

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Publié dans POLITIQUE

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