La constitution française, un chiffon de papier ! - notre rêgle d'or.

Publié le par DAN

Cette constitution n'est plus que la charte de notre exploitation !

Que Nicolas Sarkozy, avec l'accord des leaders socialistes (Hollande, Aubry, ..) renouvelle l'exercice du Parlement réunis en Congrès pour ajouter à la Constitution les plus récentes recommandations de la Commission de Bruxelles, entre autre la limitation du déficit budgétaire, ne peut inquiéter que ceux qui se sentent contraint par les règles de cette république.

Doit on y voir une conséquence de cette bi-nationalité européenne? voilà qui devrait ôter tout scrupule à d'authentiques patriotes.

Doit on y voir une conséquence de la dictature des intérêts des banques et des spéculateurs? voilà qui devrait ôter tout scrupule à d'authentiques socialistes.

Doit on y voir un nouveau viol de la souveraineté populaire, après le Congrès qui avalisa le Traité de Lisbonne en violation du vote national de 2005 ? Voilà qui devrait ôter tout scrupule à d'authentiques démocrates.

Oui nous ne devrons avoir aucun scrupule à violer cette constitution qui n'est plus que la charte de notre exploitation.

Si enseignement nous est donné par l'évènement, l'adoption de la règle du Veau d'Or, c'est qu'il n'existe aucune volonté d'alternative au Parti socialiste,ce que le lecteur du Lyon Royal sait de longue date.

Mais à être informé des lois votées(a) par le Parlement au cours de ces dernières semaines (constitution de milices armées supplétives, possible recours aux armes létales en cas de crise politique et sociale) nous savons que désormais ce n'est plus seulement dans le respect de la Constitution que l'oligarchie de droite comme de gauche cherche des "arguments" pour le maintien de son pouvoir.

Ils préparent la guerre civile que leur politique, ici comme en Grece, pourrait bien mettre à l'ordre du jour. 


(a) Source Bellaciao - Adoption de la loi sur la mobilisation des milices en cas de "crise majeure".  et Depuis le 1Juillet la police peut tirer à balles réelles sur les manifestants.

NB - La Règle du Veau d'Or ne doit pas être confondue avec la Règle du Vieux Cochon (DSK & Cie)

 
La Rêgle du Veau d'Or.

Le 17 juillet 2011

Non à la soumission aux marchés financiers
Les peuples ne doivent pas payer leur crise !

L’Union européenne et les gouvernements utilisent les dettes publiques pour imposer aux peuples d’Europe une véritable purge sociale. Alors que les banques et autres opérateurs financiers n’en finissent pas de spéculer sur les dettes publiques, il faudrait que ce soit les populations qui payent une crise dont les marchés financiers sont les premiers responsables et uniques bénéficiaires.

C’est pour cela que les gouvernements de l’Union, la Commission et le Parlement européen, avec la participation active de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international, veulent imposer une nouvelle gouvernance économique asservie à la finance avec pour objectif de mettre sous surveillance accrue les budgets nationaux, de durcir les sanctions contre les Etats en cas de déficit dit excessif et de réduire les dépenses publiques.

Le pacte « euro plus » utilisait déjà la crise de la dette pour imposer l’austérité, la baisse des salaires des pensions et des retraites, la diminution du nombre de fonctionnaires, la flexibilité du travail, le recul de l’âge du départ en retraite, la casse des systèmes de protection sociale, tout en réduisant les pouvoirs des organisations syndicales. Le tout, au seul bénéfice des actionnaires des grandes sociétés et du système financier international ! Une mesure déjà prise, le « semestre européen », vise à soumettre au Conseil et à la Commission, les budgets des Etats avant même qu’ils soient débattus par les parlements nationaux.

Pour essayer de verrouiller totalement ce montage, les gouvernements européens veulent intégrer dans la loi fondamentale des Etats l’objectif de l’équilibre budgétaire, ce que Nicolas Sarkozy appelle « la règle d’or ». Stupide économiquement - que se serait-il passé si cette règle avait été appliquée au moment de la crise financière où les Etats ont renfloué les banques -, cette proposition est une agression contre la démocratie, car les politiques économiques seraient ainsi totalement soustraites au débat politique et à la décision citoyenne. Une telle disposition, adoptée par les parlementaires des deux chambres, ne doit pas être intégrée dans la Constitution française comme le veulent le président de la République et l’Union Européenne.

Les citoyens et les citoyennes ne doivent pas payer les dettes qui sont le résultat de la soumission des États aux marchés financiers. Ces dettes sont illégitimes et les peuples ne doivent pas en faire les frais. Il faut exiger aujourd’hui un moratoire et des audits citoyens sur les dettes publiques. Dans l’immédiat, les organisations signataires appellent les citoyennes et les citoyens, leurs organisations associatives, syndicales et politiques à se mobiliser contre la constitutionnalisation de l’austérité et les parlementaires à voter contre ce texte si Nicolas Sarkozy osait malgré tout convoquer le Parlement en congrès à Versailles.

ATTAC, CGT-Finances, FASE, Fondation Copernic, GU, Les Alternatifs, Marches européennes, M’PEP, NPA, PCF, PCOF, PG, Union syndicale Solidaires

 

AVIS DE RECHERCHE :

Confédérations syndicales

Publié dans POLITIQUE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article