L'affaire Villepin un exemple de pervertion des institutions -maj- (V)

Publié le par DAN

La-voix-de-son-maitre

Sur le fond je pense que Dominique de Villepin aurait tort de s'enraciner dans le rôle de victime de l'acharnement judiciaire du Résident de l'Elysée, les Français ont quelques problèmes plus essentiels et majoritairement savent à quoi s'en tenir sur l'équipe gouvernementale.
D'ailleurs l'objet de ma note est de revenir sur l'usage qui est fait des fonctions perverties des institutions de la République mises au service de quelques uns - la Fraternité du Fouquet's - les Proglio, les anciens dirigeants d'Eads (délit d'initié), des banques (pertes financières), de Total (Toulouse) et tant d'autres.
au service de quelques uns et donc au mépris du plus grand nombre, comme l'adoption parlementaire du Traité de Lisbonne.
La réforme de la justice qui élève au rang d'institution maitresse le Parquet, les procureurs est emblématique de cette pervertion - rien ne semble différent, en apparence.
De même que pour les privatisations, Edf ou la Poste, rien n'est affirmé et quand celà est c'est pour prétendre créer des dispositions déjà existantes - pour les séniors, c'est à dire les personnes fragiles.
Mais le plus spectaculaire est bien dans la capacité de créer des leurres - le débat sur l'identité française dont l'enterrement à la sauvette, sans colloque ni séminaire de synthèse, en est la brillante démonstration, bien qu'elle se soit achevée là ou l'idée avait du naitre, dans un dialogue (télévisé) avec le Front National.
Tout est faux, subterfuges, pour tenter d'éviter de cliver l'opinion publique et y compris dans la parole des responsables politiques. 

   
EVA JOLI - L'affaire Villepin, l'indépendance de la Justice.

Le procureur de Paris, Jean-Claude Marin, assure avoir pris seul la décision de faire appel du jugement qui relaxait Dominique de Villepin.
Dans ce cas, pour convaincre l’opinion publique qu’il a agi en toute indépendance, nous pourrions demander à Jean-Claude Marin de rendre publics tous les rapports et toutes les notes administratives qu’il a forcément transmises à sa hiérarchie, comme c’est l’usage dans les dossiers sensibles. Comment croire qu’il a pris cette décision seul ? Je suis, par ailleurs, mal à l’aise de voir qu’il annonce sa décision de faire appel à la radio dès le lendemain du jugement, alors qu’il avait dix jours pour réfléchir. Enfin, la ministre de la Justice ou Nicolas Sarkozy pouvait demander au parquet de se désister de son appel.

Le parquet est-il entièrement soumis à l’autorité du pouvoir politique ?
L’affaire Villepin en est l’illustration. Jean-Claude Marin a requis en personne alors qu’il n’est pas venu le faire au procès Elf, quand il était procureur adjoint. Pourtant, l’affaire Elf était beaucoup plus grave, elle en disait beaucoup plus sur notre République que l’affaire Clearstream. Je note que Jean-Claude Marin s’est opposé récemment à ce qu’un juge d’instruction enquête sur les "biens mal acquis" de plusieurs chefs d’Etat de la "Françafrique". Tout cela est cohérent et illustre bien l’absence d’indépendance du parquet.
Source JDD 01/02/10 - Betapolitique

Un exemple de pervertion des institutions,
la Justice.

PUBLIE

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