Pratique du coups d'Etat, l'usage de la pandémie.

Publié le par DAN

Nous avions eu le Congrès de Versailles (Acte 1) enterinant le Traité de Lisbonne, puis le Congrès de Versailles (Acte 2) entérinant la main mise présidentielle sur l'executif, nous assistons enfin à la main mise sur la Justice (Acte 3) avec la disparition d'une magistrature indépendante pour mener l'instruction, les médias étant capitalistiquement acquis.
La pandémie de grippe, réelle ou inventée, permet de mettre en scène le final du Coup d'Etat, les pouvoirs d'exception, la mise en sommeil de la justice, du parlement et enfin la supression des libertés individuelles.
Serez vous assez benêt pour croire que rien n'est vrai ?

La garde des Sceaux a beau répéter qu'il ne s'agit que d'un document de travail, « le plan de pandémie grippale » préparé par le ministère « fait froid dans le dos », selon le Syndicat de la magistrature. L'organisation, qui a rendu public hier le projet envoyé début juillet, selon elle, aux seuls présidents de cours, dénonce un texte « liberticide, digne de l'état d'exception ». Cette circulaire prévoit d'« adapter le fonctionnement » de la justice en cas de pandémie, pour une durée de six mois renouvelable, en légiférant par ordonnance.

Parmi les mesures envisagées, qui font bondir les magistrats : le jugement des mineurs par les tribunaux correctionnels, la tenue des audiences à huis clos, la prolongation du délai de détention provisoire de quatre à six mois et, pour les gardés à vue, le report de la visite d'un avocat de la 1re à la 24e heure. « Je ne vois pas en quoi un avocat serait plus contagieux en début de garde à vue, s'étonne Benoît Hurel, du Syndicat de la magistrature. Ces propositions sont tout simplement disproportionnées. » Même son de cloche du côté de l'Union syndicale des magistrats, dont le président, Christophe Régnard, va même un peu plus loin : « Dans un contexte de réforme de la justice, on se demande si ce dispositif ne va pas servir de test pour une future politique pénale. »

Aux syndicats, qui demandent à être consultés, Guillaume Didier, porte-parole de Michèle Alliot-Marie, répond que « ce n'est qu'un projet, qui date de juillet. Rien n'est arrêté et certaines propositions ont évolué. Il est quand même légitime de vouloir se préparer à une éventuelle crise sanitaire. Les syndicats seront consultés, le moment venu. »

Charlotte Mannevy "20minutes.fr"
  xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Publié dans POLITIQUE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article