G. Collomb, la fiscalité locale et l'indemnisation des élus.

Publié le par DAN

Que je sois bien compris, je n'avais pas l'intention ici de remettre en cause les rémunérations des élus en charge de la gestion des collectivités, ce qu'il y a de choquant dans cette affaire de l'indemnisation des personnalités en charge de la gestion du Grand Lyon, c'est le manque de transparence qui débute déjà par l'absence d'élection.
La République Française serait gangrénée par le virus de l'Union Européenne, comme déjà à Versailles la validation parlementaire du Traité de Lisbonne en contradiction avec les intentions populaires exprimées en 2005.
Avec le Grand Lyon, nous retrouvons à une moindre échelle, des oligarques qui feraient leur affaire de la "démocratie", qu'ils fussent de Droite ou de Gauche, peu soucieux du peuple dont ils ne cherchent pas à élargir l'électorat au delà de leurs chapelles, sinon aux chapelles voisines, ce qui ferait tout le sel de la vie politique.
Bref mon propos n'était pas d'entreprendre une telle critique, mais de constater que l'augmentation des impôts locaux ne doit pas non plus cacher l'appauvrissement du patrimoine commun des Lyonnais sans qu'ils soient davantage consultés.
Il y a donc fort à craindre que "la ligne claire" de G. Collomb soit à l'image de ces potages trop clairs par temps de disette.  

L'ardoise sera salée, ce n'est pas de 6% mais bien de 8% que vos impôts locaux seront majorés soit 6% pour le taux auquels s'ajouteront 2% résultant des changements d'assiette.
A cette remarque de l'association de défense des contribuables, le maire de Lyon a confirmer.

 

C'était sur la Cinq ("C dans l'air") le 8 Avril 2009.

xxxxx

Ville de Lyon  

Maire de Lyon

7.747,52

Adjoint au maire de Lyon 3.010,85
Conseiller municipal délégué 2.048,20
conseiller municipal 1.228,92
maire d’arrondissement 3.010,85
adjoint d’arrondissement 1.228,92
conseiller d’arrondissement 0
   
Grand Lyon  

Président du Grand Lyon

3.384,00
Vice-président du Grand Lyon 1.692,00
conseiller communautaire 997,39
   
Région Rhône-Alpes
 
Président de la région 5.165,02
vice-président de la région 3.490,84
conseiller régional (1) 2.742,80
   
Département du Rhône
 
Président du département 4.630,73
Vice-président du département 3.490,86
Membre commission permanente 2.742,82

Conseiller général

2.493,47

xxxxxxxxxxxxx

Lyon People
 (Novembre 2002)
 

Hors avantages en nature
(voiture, ..)

 

Deux remarques, les non imposables, les pauvres et "les suisses", mis à part les populations modestes vont continuer de fuir vers les banlieues et si la population lyonnaise augmente (+30000 annoncé pour Lyon), à l'évidence des quartiers, autrefois populaires, deviennent des réserves à "Bobo" (Croix Rousse).

Ce qui inquiete dans le "Grand Lyon", ce n'est pas le nombre de vice-président (à 2700 euros par mois cumulables) ou le coût de celà, ni même le pouvoir exercé par la concentration fiscale (Taxe professionnelle, services) mais l'absence d'élection à cette institution qui concentre davantage de moyens et de pouvoir que le Département. 
En constatant que la qualité de service n'était pas au rendez vous de la privatisation, en répondant sur les moyens plutôt que les coûts (accueil petite enfance, ..) le Maire de Lyon a marqué des points.L'association de défense des contribuables ne s'était pas, semble-t-il, penchée sur ses factures d'eau.

Pour autant la gestion d'une collectivité doit dépasser les seules préoccupations de service à court terme de l'électorat et se préoccuper de l'avenir en assurant la pérénité du patrimoine et là l'affaire de l'Hotel-Dieu est éloquante d'une gestion électoraliste à court terme. 

Le 8 Mai 2009  

MEMOIRE

"La République a pris de drôles d'habitudes.

Le conseil municipal de Lyon s'apprête à voter, vendredi 13 juillet, une délibération hallucinante bien que parfaitement légale. Celle-ci porte sur les indemnités du premier adjoint de la ville, Jean-Louis Touraine (PS). Explications.

Fraîchement élu député de Lyon, Jean-Louis Touraine est un cumulard : député et premier adjoint, donc, mais aussi conseiller général et vice-président au Grand Lyon. L'élu est du coup logiquement frappé par la loi sur le cumul des mandats et, par conséquent, par un trop perçu d'indemnités.

Plus de 3 000 euros reversés chaque mois à un proche 
Au 1er février 2007, le plafond s'élevait à 8 100,48 euros mensuels. Jean-Louis Touraine explose le seuil. Il a donc demandé un écrêtement. C'est-à-dire de se priver de la somme en trop. Soit 3 146,56 euros bruts par mois, qui vont être reversés à un proche du même Touraine, Franck Lévy, conseiller municipal du 8e arrondissement ! Socialiste comme lui.

Une telle pratique est autorisée par une texte d'avril 1952 qui permet à un élu concerné par l’écrêtement de désigner, à son gré, les bénéficiaires - à condition que ce soit un élu de la même assemblée - du reversement de la part qui dépasse. Une drôle de façon de gérer l'argent public qui a d'ailleurs récemment fait tousser la Cour des comptes.

Si l'on résume : un élu du 8e arrondissement va toucher de l'argent du contribuable pour un travail (celui de premier adjoint) qu'il n'effectuera pas.

Chapeau. " Tribune de Lyon 10 Juillet 2007 

 

 

Publié dans OLIGARCHIE Lyon

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