Ségolene Royal en guest star à Lyon ou la politique du vide grenier au Parti socialiste.

Au passage de l'avenue Garibaldi, lieu de l'attroupement habituel du Parti socialiste, le micro de la CGT invite le PS à clarifier ses positions sur la retraite et à tenir compte de la mobilisation des salariés, mais c'est plus haut que Ségolène Royal rejoindra pour quelques mêtres et journalistes et manifestation. Elle était la bienvenue, personne ici pour reprocher son appel à la jeunesse relayé par Najat Belkacem. Les évènements des jours passés, largement analysés sur Rebellyon et faisant la preuve des provocations, des attitudes racistes de la Police ont contribués sans doute autant que les grevistes de la raffinerie de Feyzin, de la Poste ou des cheminots de la Mouche à la reussite de la manifestation du 28 et à la combativité des participants, ici aucun decouragement n'était perceptible.  Ségolène Royal avait le jour precedent à Decines adoptée une attitude sans ambiguité sur la retraite à 60 ans et fut -dit on- bien accueillie par l'UL CGT de Vaulx en Velin; pour autant l'attitude des sarko-socialistes, Gérard Collomb et Valls ne comporte pas davantage d'ambiguité qui encensent à toutes occasions les réformes de Nicolas Sarkozy, même jugée insuffisante (sic), n'avaient ils pas espérer entrer dans son gouvernement .. feraient ils pour celà echouer l'alternance espérée en 2012 ? Car les risques de voir poursuivie cette politique liberale de desertification de la France sont de deux ordres, l'élection de Strauss Kahn et des sarko-socialistes ou la réelection de Nicolas Sarkozy soutenu par le Front National et les sarko-socialistes. Ainsi on voit bien que le ras le bol populaire pourrait ne pas suffire à produire un changement, tout du moins par les urnes républicaines.
... En déplacement dans la banlieue lyonnaise, Ségolène Royal a continué  mercredi à dénoncer la politique du gouvernement. Après le vote de la réforme des retraites dans l'après-midi, l'ancienne candidate à la présidentielle a dénoncé un «recul historique». Accueillie par quelques militants CGT, la présidente de Poitou-Charentes s'est même accordé des petits pas de danse avec eux au son de slogans pour la retraite à 60 ans. «Je vous promets que nous reviendrons sur ce texte si nous revenons au pouvoir», leur a-t-elle lancé.  A la veille d'une nouvelle journée de manifestation, Ségolène Royal a assuré que «la bataille n'était pas perdue». «Il faut continuer la mobilisation, il faut continuer à manifester pour prendre date» a-t-elle expliqué avant de mener un débat sur la jeunesse. Elle a présenté un «pacte national pour l'emploi des jeunes» Accusée par l'UMP d'avoir appelé les «lycéens et même les collégiens» à descendre dans la rue, elle s'en est amusée : «C'est tout juste si ce n'est pas moi qui ai cassé les vitrines». Dénonçant ceux qui «paniquent à l'idée de voir la jeunesse descendre dans la rue», la présidente de la région Poitou-Charentes s'est vantée de «faire confiance aux jeunes de ce pays». La socialiste, qui continue à montrer son intérêt pour la primaire qui désignera le candidat du PS pour la présidentielle de 2012, a également présenté un pacte national pour l'emploi des jeunes «pour qu'ils aient une bonne raison de se lever le matin». Devant quelque cinq cents personnes, Royal a décliné un plan en cinq points (obligation pour les entreprises touchant des aides publiques «d'ouvrir leurs portes aux jeunes», soutien à l'apprentissage, bourses pour les créations d'entreprises, service civique...). «On se rappellera de tout ça et on va suivre ce que vous faites jusqu'en 2012...», lui a promis un militant CGT.	Point de vue DSK, une bulle politique Jean-Pierre Dupuy, philosophe
Faux policiers et vrais casseurs ou .. -la polemique-  Après le braquage des retraites, les violences urbaines, l'UMP s'adonne aux fausses factures (LYON)  Les lyonnais invités à surveiller davantage leurs femmes et leurs enfants - la déchéance de Najat Vallaud-Belkacem.