G. Freche - Une illustration des dérives de l'oligarchie politique.

Publié le par DAN

On aurait tort de considérer que G. Freche est un marginal en politique, dans le cas relevé ici des harkis, il n'y a au fond aucune différence, sinon d'expression, entre Freche et Bussereau - Comme au plan de la démocratie locale rien qui ne différencie G. Freche de G. Collomb. Ce sont donc bien davantage les outrances qui genent dans ce que cette caricature montre du féodalisme ou se trouve la France tenue par de petits hobereaux.
Construits sur le modèle du Club des Jacobins les partis politiques apparaissent de plus en plus désarmés face à ces pouvoirs locaux - un effet secondaire de la délocalisation - une réalité qui devient choquante quand ces nouveaux hobereaux s'exonèrent des fondamentaux républicains.
Comme je le montre souvent ici, il n'y a plus guère de liens entre les valeurs communes à l'oligarchie politique et les valeurs affichées de la république, gardons en mémoire un des incidents qui émaillèrent la tenue du dernier congrès socialiste - la bronca provoquée par la référence à l'une de ces valeurs par leur ancienne candidate à la Présidence de la République, la fraternité
Dans un lieu ou croupissaient nombre de franc-maçons la chose est encore plus risible - sinon chose rassurante, qu'elle traduise l'épuisement d'un modèle qu'il nous faudra changer.
Et donc l'ultime leçon du cas Freche et qui doit nous être fort utile, la démonstration qu'il ne sert à rien de laisser trainer un problème sans lui donner sa solution, sauf à le rendre toujours plus compliqué à résoudre.

MAI 68 Université
Pour sourire de l'ancien "Mao" Georges Freche, Mai 68.

PARIS - Le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau, tête de liste UMP en Poitou-Charentes, a présenté jeudi ses excuses pour avoir comparé à des "harkis" les centristes que la socialiste Ségolène Royal a ralliés à sa cause dans la région." L'Express.fr 05/02/10.

"La provocation serait-elle une manière de faire de la politique? On peut le penser quand on suit le parcours de Georges Frêche. Cet universitaire de renom, spécialiste en histoire du droit romain, qui a dirigé Montpellier pendant près de 30 ans, a en effet érigé en art les petites phrases assassines. En 2007, il avait été exclu du PS pour avoir qualifié les harkis de «sous-hommes» et déploré le trop grand nombre de «Blacks» dans l'équipe de France. Cette fois, c'est la «tronche pas très catholique» de Laurent Fabius qui l'a remis au centre d'une polémique nationale." Le Telegramme.com 06/02/10 

Publié dans OLIGARCHIE

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