Chirac, Courroye, Delanoe et la justice de classe (oligarchie)

Publié le par DAN

[Je viens d'entendre cette information à la télévision.  
Des caissières de grands groupes de la distribution viennent d'être licenciées pour avoir utilisé personnellement les bons de réductions laissés aux caisses par les clientes.  
Moi, je prends toujours les bons, mais si je les utilise rarement, car ils ne correspondent jamais avec des articles dont j'ai l'habitude d'acheter.]
(Forum-commentaire)

Après Delanoe c'est maintenant le procureur Courroye qui vient au secours de J. Chirac - decidement dans cette République la justice n'est pas la même pour tous, selon que l'on est membre ou non de l'oligarchie, que l'on est Madame Bettencourt ou un gitan anonyme.

Mais ce n'est pas tant ce viol du principe d'égalité de tous devant la justice, viol dont on est accoutumé - il suffit au lyonnais de garder en mémoire comment fut enterre l'affaire des financements à Saint Fons (PS - Federation Leo Lagrange), qui doit nous indigner que l'impudence de l'oligarchie qui fait étalage des ses privileges.

On peut se rassurer en constatant que le principe de fraternité entre ces mêmes membres de l'oligarchie est bien respecté et qu'il fait fi des pseudo divisions "droite gauche".

Privilèges, le régime chomage et retraite des parlementaires aussi ..

"Le parquet de Nanterre s'est prononcé pour un non-lieu en faveur de l'ancien chef d'Etat, Jacques Chirac, mis en examen en sa double qualité d'ancien président du RPR et maire de la capitale dans l'enquête sur le financement illicite de l'ancien parti gaulliste, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Nanterre.

...

S'appuyant sur la décision de la cour d'appel de Versailles, le parquet de Nanterre considère qu'on ne peut retenir l'existence d'un système généralisé pour la prise en charge des permanents. Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, a estimé par ailleurs que M. Chirac n'avait pas connaissance du caractère litigieux des emplois, indiquait-on de source judiciaire. D'autant plus, ajoutait-on, que le président du RPR n'était pas associé à la gestion quotidienne de son mouvement.

Selon le parquet, M. Chirac n'a pas été entendu sur cinq des sept emplois qui lui sont reprochés. Concernant ces cinq salariés, rien ne démontre, selon le parquet, que M. Chirac ait été informé de la prise en charge de leur salaires par des entreprises." Nv Obs 04/10/10

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Publié dans SOCIETE

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