L'agriculture en Rhône-Alpes, ses formations, premiers éléments.

Publié le par DAN

Alors que le chômage grimpe l'agriculture continue de perdre des exploitants. Le traitement de ce dossier est lourd de conséquences et mérite de lui consacrer davantage d'attention, ici, mais encore dans les mois à venir.
Relevons deux axes de réflexion pour l'action politique, l'indépendance et la sécurité alimentaire en France, deux axes au final étroitement liés si l'on réfléchit à la question des OGM. 
Prendre connaissance du dossier, de cette diversité de l'agriculture des plaines de l'Ain aux montagnes de Savoie mais aussi des formations proposées à la jeunesse et là un rappel de l'action des Maisons familiales et rurales, dont je relève la préparation à un BTS et une Licence professionnelle à la gestion de l'eau ou encore un BEP activité hyppiques.

"Mis à part la plaine de l'Ain, largement utilisée pour la production de maïs, la région Rhône-Alpes est bien loin des problématiques d'extension à outrance des gentlemen farmers céréaliers d'Île de France. Ici, c'est le royaume des petites et moyennes exploitations, des éleveurs de montagne, des agri-urbains maraîchers qui ceinturent les villes, comme les horticulteurs de Caluire, les cultivateurs de poireau bleu de Solaize, ceux du cardon de Vaulx-en-Velin ou encore du cresson de Saint-Symphorien d'Ozon. Le rééquilibrage de la PAC (Politique Agricole Commune) en faveur des éleveurs et au détriment des céréaliers, annoncé par le ministre Michel Barnier en marge du salon de l'Agriculture, n'est donc pas une mauvaise nouvelle pour la région, qui voyait ses consœurs de Picardie et du Centre aspirer une grande partie de la manne communautaire. “Nous représentons 10% de la population agricole française, mais nous ne touchons que 5% des aides de l'Union européenne” regrette le Président de la Région, Jean-Jack Queyranne.
80% des terres cultivées couvertes par un label qualité
Pour survivre, une seule solution : le positionnement sur un marché de niche. Le bio en tête. C'est l'axe fort de la politique agricole régionale. Ses 3,5% de surface agricole utile exploitée en bio en font la première région française de production en agriculture biologique. Dans la Drôme, le chiffre monte à 10%, un record en France. Mais pour les cultivateurs, l'effort à fournir est énorme. “Produire bio, c'est loin d'être à la portée de tout le monde, prévient Alexandre Duval du syndicat Jeunes Agriculteurs. Il faut investir dans des systèmes mécaniques qui coûtent très cher, leur maniement demande beaucoup plus de temps et d'effort, et il faut attendre trois ans avant d'espérer obtenir la certification”. Le succès rencontré l'année dernière par le salon Tech et Bio, dont la deuxième édition se tiendra au mois de septembre dans la Drôme, prouve la demande forte des agriculteurs en terme d'évolution des moyens. “Sur ce sujet la recherche est très faible, les méthodes culturales alternatives ne sont pas enseignées dans les écoles, souligne Eliane Giraud, conseillère régionale à l'agriculture. Le salon permet au moins de mettre un accélérateur à ces technologies”. Le lancement d'un cluster a été voté fin janvier pour rapprocher les producteurs agricoles des entreprises agroalimentaires et élargir leurs débouchés. Son titre est encore en réflexion : “le Bien manger ? ”. En tout cas il tournera autour de la qualité et de la sécurité alimentaire, car c'est le seul créneau qui permette à la région de se construire une image de marque suffisamment forte pour résister aux concurrents de l'agriculture intensive."

 

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Publié dans ECONOMIE

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