Certes la partie qui se joue en Tunisie n'est pas gagnée, l'essentiel de la classe dirigeante conserve le pouvoir et Ben Ali pourrait n'avoir été qu'un fusible sacrifié au maintien du "statu quo" - nous avons suffisamment connu de ces révolutions avortées pour ne pas souligner que l'essentiel se joue maintenant et non pas en 2014 !.. Là, j'allais écrire 2012, décidément les responsables confédéraux ont sur moi une mauvaise influence - mais peut être pas un lapsus. Pourtant quel beau message d'espoir adressé aux manifestants de toute l'Europe qui aujourd'hui se cognent sans succès sur le Mur de l'argent - Mur pas seulement à Berlin ni de Berlin donc. On peut faire bouger le pouvoir par la force du nombre, certes, mais aussi de la détermination, c'est du Stéphane Hessel mis en pratique - de l'indignation à la révolution. NB L'offre de Michèle Alliot-Marie, Ministre des Affaires Etrangères, ce 12 Janvier de faire beneficier la police Tunisienne du "savoir faire Français" montre que le risque d'exemplarité du conflit était également perçu par les milieux réactionnaires au pouvoir en France. |