| Cet homme a de l'humour - n'oubliez pas qu'il osa présenter Jean-Marie Bigard au Pape Benoit XVI, un adepte de la provocation ou comme cette référence qu'on lui prête au croc de boucher - pour reprendre l'autre Jean-Marie, Sarkozy ne fait pas dans le détail.
Son Ministre, Eric Besson, se montre un disciple prometteur abandonnant le Karcher pour la Kalachnikov(1), traitant la presse comme racaille de banlieue. Pour le coup on en oublierait les "auvergnats" d'outre-mer, les expulsions de kurdes et autres afghans.
Et puis voilà trois adolescentes qui n'avaient rien à craindre des pédophiles en liberté - au frigo, alors qu'on envisage de mettre un terme à la mixité dans les transports en commun - le NPA en mange son foulard, car les motifs de sécurité ne peuvent pas nous tromper.
Depuis le temps qu'on nous promettait un dépistage des primo-délinquants dès la maternelle (a moins de les fermer, les maternelles ?), il était temps de se mettre à l'ouvrage et de mobiliser l'électeur.
Bien sur les hommes qui ne sont pas tous taillés dans le marbre comme Rambo ou Sarkozy se sentent un peu abandonnés face à la délinquance, mais bon, avec juste des talonnettes on peut faire forte impression.
Et puis l'inquiétude après le croc de boucher - que va t il nous ramener de son voyage à Haiti, - des gourdins, des machettes ? car on cherche encore la raison de ce déplacement - peut être donc le karcher.
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SARKOZY
REVIENDRA T IL
EN 2° SEMAINE ? | "Dix jours après son intronisation comme tête de liste UMP en Seine-Saint-Denis, Bruno Beschizza s’emmêle les pinceaux dans le programme de Valérie Pécresse. Lundi, le secrétaire général du syndicat de police Synergie(en congé) a formulé sa première proposition de candidat... en deux temps. Sur France Bleu, il suggère d’abord que, «dans les transports, systématiquement le soir (il faut) faire en sorte que les femmes seules aient un accès privilégié dans le premier wagon, qu’il soit sur-vidéoprotégé, pour que les gens se sentent en sécurité»."
Libération.fr 10/02/10
"Mardi donc, sur France Info, une mère de famille relatait, avec force détails, la mésaventure de sa fille, Anne, 14 ans. À l'entendre, pour avoir voulu s'interposer lors d'une bagarre dans son collège de l'avenue Gambetta, dans le XXe arrondissement de Paris, sa fille aurait reçu, le lendemain, la visite de la police. Le récit de l'enfant, souffrante ce matin-là, a des accents de sincérité : «À 10 h 30, je dormais encore et j'entends tambouriner à la porte. Donc, je me lève. J'étais en pyjama. J'ouvre la porte. Et donc, il y a une policière qui entre et qui me dit «voilà, c'est la police, il est 10 h 35 et, à partir de maintenant, vous êtes en garde à vue». Je lui demande si je peux m'habiller. Elle me dit non. Je mets mes chaussures. On y va. Ils m'emmènent au commissariat. Ils m'emmènent dans un bureau juste pour me demander mon nom, etc. Ils me mettent dans une cellule."
Figaro.fr 09/02/10
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