BANQUE - Ce qui va changer .. (maj).

Publié le par DAN

 

Beaucoup de gesticulations pour pas grand chose, surtout rien n'est ressorti dans la presse du financement de l'économie réelle, en carafe. Le florilège offert ici permet de se faire une opinion sur les déclarations d'hier et d'aujourd'hui, pas même de quoi justifier un point dans les sondages que s'offre l'Elysée - mais pour le coup je devrais dire la Lanterne -.
Entre l'argent gaspillé ici, l'argent épargné là par le bouclier fiscal, il faudra un super-emprunt, rémunéré aux mêmes, pour sauver l'Etat libéral de la faillite, ou des taxes carbonnes à venir.
Mais certains garderont, probablement en Suisse ou quelque autre paradis fiscal, un merveilleux souvenir de "la crise".

"S'exprimant en tant que président de la Fédération bancaire française, le directeur général de BNP Paribas, Baudouin Prot, a souligné que les banques françaises avaient "pris l'engagement clair et vérifiable de se situer au meilleur niveau mondial de sécurité et d'éthique en matière de rémunération des salariés et des banques de financement et d'investissement"."

L'Express 25 Août 2009

"Le médiateur du crédit nommé par le Président, René Ricol, qui fait très bien son travail, a tiré le signal d’alarme : les prêts aux petites et moyennes entreprises et les prêts aux particuliers sont de plus en plus difficiles à obtenir.

Toutes les études démontrent que les prêts qui devaient augmenter, selon les engagements des banquiers, sont au contraire en chute libre. Tandis que les bénéfices réservés pour les traders et autres dirigeants des banques s’envolent."

 
FranceSoir.fr 24 Août 2009 

DERNIERE MINUTE

Au fond J. SAPIR (La5 "C'dans l'air") a certainement raison de remarquer l'absence d'utilité des marchés financiers pour l'économie réelle, sauf à enrichir des minorités, et de s'interroger sur la possibilité de leur disparition.
La question de l'ouverture du marché des matières premières à la spéculation (Pétrole, ..) au milieu des années 90 et de leur contribution aux désordres mondiaux suffirait à nous convaincre du bien fondé de sa reflexion. 

Lesechos.fr • Le 21 janvier 2009

Banques : la deuxième aide de l'Etat bénéficiera aux six mêmes établissements

Les six banques - Société générale, BNP Paribas, Crédit agricole, Banques populaires, Caisses d'Epargne et Crédit mutuel se partageront 10,5 milliards d'euros, a annoncé mercredi Christine Lagarde. BNP Paribas a rapidement indiqué examiner avec intérêt le dispositif qui lui octroie 2,5 milliards d'euros, la SocGen ayant auparavant fait savoir son intention d'utiliser le 1,7 milliard de sa seconde tranche. 

Les six mêmes établissements ayant bénéficié de la première aide de l'Etat se partageront les fonds publics de la deuxième tranche du plan de secours au secteur, a annoncé mercredi Christine Lagarde, sur RTL.

Les six banques - Société générale, BNP Paribas, Crédit agricole, Banques populaires, Caisses d'Epargne et Crédit mutuel se partageront ainsi 10,5 milliards d'euros. La seule incertitude concernait le Crédit Agricole et la Société Générale, qui jusqu'ici réservait leur participation.

Les 10,5 milliards d'euros de fonds propres, qui suivent les 10,5 milliards injectés en décembre, seront disponibles d'ici mars, sous forme de titres "super-subordonnés", comme lors du premier plan, ou de produits s'apparentant à des actions préférentielles. En contrepartie, au titre de l'exercice 2008. La ministre de l'Economie a, mercredi, exercé la , en estimant "insensé" que ceux-ci puissent toucher des primes.

Les banques françaises se sont par ailleurs engagées à financer pour 7 milliards d'euros de contrats à l'exportation, destinées à renforcer leurs fonds propres, a déclaré Christine Lagarde. Le paysage bancaire français, pour fragilisé qu'il soit, apparaît toutefois en bien meilleur état que celui de son voisin britannique, véritablement dévasté par la crise économique et financière. Outre-Manche, RBS prévoit de perdre 28 milliards de livres en 2009, et l'hypothèse d'une nationalisation de certains établissements va bon train, ..

Dans l'après-midi, BNP Paribas indiquait dans un communiqué examiner "avec intérêt les caractéristiques de ce nouveau dispositif dont il a vocation à bénéficier à hauteur d'un montant supplémentaire de 2,55 milliards d'euros". "Le principe et les modalités de sa participation seront soumis à la décision du Conseil d'administration lors de sa prochaine réunion" précise le groupe bancaire. De même la SocGen avait elle fait savoir peu auparavant que "conformément à ses engagements (...)", elle entendait  "poursuivre en 2009 sa mission de financement de l'économie française en utilisant la seconde tranche de 1,7 milliard d'euros proposé par l'Etat français"

   

   

"La ministre de l'Economie a, mercredi, exercé la , en estimant "insensé" que ceux-ci puissent toucher des primes." (Janvier 2009)   

Publié dans ECONOMIE

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